Philip Roth en 1973 photographié par Nancy Crampton.
Données clés
Nom de naissance
Philip Milton Roth[1]
Naissance
Newark, New Jersey, États-Unis
Décès
(à 85 ans) New York, État de New York, États-Unis
Activité principale
romancier, nouvelliste, essayiste
Distinctions
Prix Pulitzer (1998) National Book Award (1960 ; 1995) Prix Franz Kafka (2001) Prix international Man Booker (2011) Prix Prince des Asturies (2012) Commandeur de la Légion d'honneur (2013)
Philip Roth en 1973 photographié par Nancy Crampton.
Données clés
Nom de naissance
Philip Milton Roth[1]
Naissance
Newark, New Jersey, États-Unis
Décès
(à 85 ans) New York, État de New York, États-Unis
Activité principale
romancier, nouvelliste, essayiste
Distinctions
Prix Pulitzer (1998) National Book Award (1960 ; 1995) Prix Franz Kafka (2001) Prix international Man Booker (2011) Prix Prince des Asturies (2012) Commandeur de la Légion d'honneur (2013)
Auteur
Langue d’écriture
anglais américain
Œuvres principales
Portnoy et son complexe (1969)
Ma vie d'homme (1976)
La Contrevie (1989)
Le Théâtre de Sabbath (1997)
Pastorale américaine (1999)
La Tache (2002)
Un homme (2007)
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Philip Milton Roth, né le à Newark dans le New Jersey et mort le [2] à New York[1], est un écrivain américain, auteur d'un recueil de nouvelles et de 26 romans, dont plusieurs ont fait l'objet d'adaptations cinématographiques.
Biographie
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Jeunesse et formation
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Petit-fils d'immigrés juifs originaires de Galicie arrivés aux États-Unis au tournant du XXe siècle, Philip Roth est le second fils de Bess Finkel (1904-1981) et de Hermann Roth (1901-1989), agent d'assurances à la Metropolitan Life Insurance Company. Il passe une enfance heureuse à Weequahic (en), quartier de la petite classe moyenne juive de Newark, qui sera la scène principale d'un grand nombre de ses livres. Après des études à l'université Rutgers de Newark, à l'université Bucknell en Pennsylvanie, puis à l'université de Chicago, il enseigne les lettres à l'université de Chicago, puis l'écriture à l'université de l'Iowa jusqu'au début des années 1960[3], lorsqu'il s'établit à New York pour se consacrer à l'écriture. Longtemps après, il reprend ses activités d'enseignant de manière intermittente, en littérature comparée, à Princeton et à l'université de Pennsylvanie, jusqu'en 1992[3].
Débuts littéraires
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Les influences les plus fortes sur l'écriture de Philip Roth sont les réalistes du XIXe siècle, particulièrement Henry James et Gustave Flaubert, les grands romanciers juifs-américains de la génération précédente, Saul Bellow et Bernard Malamud, ainsi que les humoristes du circuit des cabarets de New York et des hôtels de Catskill, berceau de l'humour Borscht Belt, où Henny Youngman, Lenny Bruce et autres Woody Allen firent leurs débuts.
Roth publie avec succès un premier recueil de nouvelles, Goodbye, Columbus, en 1959. Dix ans plus tard, il obtient une célébrité phénoménale avec la publication de Portnoy et son complexe, roman comique en forme de monologue d'un jeune avocat juif traumatisé par une mère à l'amour étouffant sur le divan de son psychanalyste. Satires vives et crues des mœurs de la petite bourgeoisie juive-américaine, ces deux livres suscitent la controverse au sein de la communauté juive, et valent à l'auteur d'être considéré comme l'« enfant terrible » du roman juif-américain jusqu'aux années 1990. Roth reviendra avec humour sur les attaques de ses plus virulents détracteurs dans son autobiographie Les Faits[4], et dans les premiers romans du « cycle Zuckerman », L'Écrivain des ombres, Zuckerman délivré et La Leçon d'anatomie, qui transposent ses débuts d'écrivain par le biais de son double fictionnel de prédilection, Nathan Zuckerman, auteur du scandaleux Carnovsky, qui n'est pas sans faire penser à Portnoy et son complexe.
Années 1970
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Au début des années 1970, Roth s'essaie successivement à la satire politique (dans Tricard Dixon et ses copains), à la parodie kafkaïenne (dans Le Sein) et à la fable postmoderniste (dans Le Grand Roman américain), avant de revenir à un registre intimiste, avec Ma vie d'homme (1974), et à l'alliage ambigu d'autobiographie et de fantaisie romanesque qui faisait toute la réussite de Portnoy et son complexe et qui, dans Operation Shylock (1993), puis dans Le Complot contre l'Amérique (2004), l'imposera comme le maître de l'autofiction contemporaine.
Se prenant de passion pour Franz Kafka, il se rend régulièrement à Prague où il se lie aux dissidents et romanciers tchèques, parmi lesquels Milan Kundera et Ivan Klíma, ce qui lui vaut d'être interdit de séjour en Tchécoslovaquie en 1975. L'épisode inspirera l'intrigue de L'Orgie de Prague (1985), et Roth contribuera néanmoins à faire découvrir ces écrivains ainsi que d'autres romanciers d'Europe de l'Est, tel que Bruno Schulz, dans le monde anglophone en tant que directeur de collection pour les éditions Penguin.
Années 1980 et 1990
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Jusqu'au milieu des années 1980, Roth partage sa vie entre les États-Unis et Londres, avec sa compagne, l'actrice britannique Claire Bloom (en couple à partir de 1975, ils divorcent en 1994[5]). Il livre les sentiments mêlés que lui inspire la société anglaise dans La Contrevie (1986) et Tromperie, et rédige deux livres autobiographiques, Les Faits, et Patrimoine (1991) qui conte la dernière année de la vie de son père, Herman.
Ayant renoué avec le succès critique et commercial grâce à son livre Le Théâtre de Sabbath (1995), portrait crépusculaire, cocasse et bouleversant d'un vieux marionnettiste nihiliste et lubrique, Roth entame l'une des périodes les plus prolifiques de son œuvre, et lui donne, depuis Pastorale américaine (1997), une inflexion historique, pour se pencher sur quelques-uns des grands moments de crise de la gauche américaine au XXe siècle et l'histoire de l'acculturation des Juifs originaires d'Europe de l'Est aux États-Unis.
Dernières années
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En , il annonce, dans une interview du Point, qu'il arrête l'écriture et que Némésis sera son dernier roman[6]. Il le confirme en , lors d'un entretien avec Nelly Kaprièlian pour Les Inrockuptibles[7],[8].
Il meurt le , dans un hôpital de New York, à la suite d'une insuffisance cardiaque[9].
Analyse de l'œuvre
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Comme celle de Thomas Wolfe, lecture qui le marqua quand il était adolescent[10], l'œuvre de Philip Roth forme une vaste fresque à la lisière de la fiction et de l'autobiographie, qui traite dans une prose aux qualités uniques d'ironie et de clairvoyance des thèmes aussi puissants que les tumultes de la sexualité et de la psychologie masculines, le poids de l'Histoire et de l'héritage, la hantise de la désagrégation du corps et de la mort, et la place du judaïsme et de la littérature dans la civilisation occidentale.
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Notoriété et reconnaissance critique
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Philip Roth accède à la reconnaissance internationale avec le recueil de nouvelles Goodbye, Columbus, qui remporte le National Book Award en 1960, et grâce à son best-seller Portnoy et son complexe (Portnoy's Complaint), paru en 1969. Son œuvre est notamment dédiée à son personnage et alter ego Nathan Zuckerman (en), dont le cycle débute avec L'Écrivain des ombres (Ghost Writer, 1979) et s'achève avec Exit le fantôme en 2007. Les romans de Zuckerman comptent neuf volumes, notamment les trois romans universellement célébrés de la « trilogie américaine » : Pastorale américaine (American Pastoral, 1997) qui remporte le prix Pulitzer ; J'ai épousé un communiste (I Married a Communist, 1998) ; et La Tache (The Human Stain, 2000), couronné du PEN/Faulkner Award. Auteur de vingt-huit romans, Philip Roth a également été acclamé pour Opération Shylock (Operation Shylock, 1993) et Le Complot contre l'Amérique (The Plot Against America, 2004).
Cité, en 2003, par le célèbre critique Harold Bloom parmi les quatre principaux auteurs américains vivants, avec Cormac McCarthy, Don DeLillo et Thomas Pynchon[11], il est avec ces deux derniers l'un des principaux représentants du courant postmoderne[12], mais son œuvre variée ne s'y résume pas. Adoptant un style satirique aussi bien que plus sérieux, mêlant souvent à ses romans des aspects autobiographiques, parfois même de façon avouée comme dans Tromperie (Deception, 1990) et Opération Shylock, Philip Roth est célébré comme l'un des grands auteurs juifs américains avec Saul Bellow et Bernard Malamud[12], identité qui nourrit souvent ses intrigues sur un ton humoristique (Portnoy et son complexe), et dans lequel évoluent le plus souvent ses personnages (à commencer par Nathan Zuckerman).
La réflexion de Roth sur l'identité américaine, notamment à travers l'histoire des années 1940 à 1960, nourrit ses œuvres les plus récentes (Pastorale américaine, Le Complot contre l'Amérique). Souvent cité parmi les favoris du prix Nobel de littérature, Philip Roth ne l'a pas reçu, fait qualifié d'anomalie par diverses autorités comme le New York Times[13], James Ellroy ou Toni Morrison[14], laquelle demeure le dernier romancier américain lauréat du Nobel (le chanteur et poète Bob Dylan l'ayant reçu en 2016).
Philip Roth est enfin l'un des rares auteurs américains à voir son œuvre faire l'objet d'une édition par la Library of America de son vivant. Ce qui n'est arrivé que deux fois par le passé, avec Eudora Welty et Saul Bellow. La publication des neuf volumes s'est achevée à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de l'écrivain, en 2013[15],[16]. En France, une partie de son œuvre a été publiée dans la Bibliothèque de la Pléiade de son vivant, dans un volume paru en 2017[17]. Un deuxième volume paraît en 2022[18].
Polémique avec Wikipédia
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En , Blake Bailey, le biographe de Philip Roth, a essayé de supprimer un passage de l'article de l'édition en anglais de Wikipédia sur le roman La Tache : la page relayait une théorie partagée par de nombreux critiques que le personnage principal du roman s'inspirait de la vie de Anatole Broyard. Aucune source ne faisant état de l'inexactitude de cette théorie, la modification est annulée[19]. L'incompréhension des principes de l'encyclopédie par le biographe ont conduit Philip Roth à écrire une lettre ouverte à Wikipédia dans The New Yorker[20]. Cette tribune constituant dès lors une source pour ses dires, les informations ont été reportées dans l'article dès la parution du magazine[21]. L'anecdote a été commentée dans la presse internationale[22] allant jusqu'à faire réagir la fille d'Anatole Broyard trouvant anormal le fait que l'écrivain « veuille contrôler de manière dictatoriale les conclusions que d'autres tirent de ses personnages »[19].
Prix
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1960 : National Book Award pour Goodbye, Columbus
1986 : National Book Critics Circle Award pour La Contrevie
1991 : National Book Critics Circle Award pour Patrimoine : Une histoire vraie
1994 : PEN/Faulkner Award pour Opération Shylock : Une confession
1995 : National Book Award pour Le Théâtre de Sabbath
1998 : prix Pulitzer pour Pastorale américaine
1998 : Ambassador Book Award de l'English-Speaking Union pour J'ai épousé un communiste
2000 : prix du Meilleur livre étranger pour Pastorale américaine
2001 : prix Franz-Kafka pour l'ensemble de son œuvre
2001 : PEN/Faulkner Award pour La Tache
2001 : médaille d'or de la fiction de l'Académie américaine des arts et des lettres
2001 : WH Smith Literary Award pour La Tache
2002 : prix pour sa contribution remarquable aux lettres américaines de la National Book Foundation
2002 : prix Médicis étranger pour La Tache
2002 : meilleur livre de l'année 2002 du magazine Lire pour La Tache
2005 : prix Sidewise de l'histoire alternative pour Le Complot contre l'Amérique
2005 : James Fenimore Cooper Prize (en) de la meilleure fiction historique pour Le Complot contre l'Amérique
2006 : PEN/Nabokov Award for Fiction
2007 : PEN/Faulkner Award pour Un homme
2007 : PEN/Saul Bellow Award (en)
2009 : prix littéraire du journal Die Welt pour l'ensemble de son œuvre
2010 : médaille nationale des Humanités[23] pour sa contribution aux lettres américaines
2011 : prix international Man Booker pour l'ensemble de son œuvre
2012 : prix Prince des Asturies de littérature[24]
2013 : PEN/Allen Foundation Literary Service Award[25]
Distinctions et décorations
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1998 : National Medal of Arts[26]
2003 : docteur ès lettres honoris causa de l'université Harvard
2013 : Commandeur de la Légion d'honneur[27]
Œuvres
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Cycle Nathan Zuckerman
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Première apparition de Nathan Zuckerman dans My Life as a Man, 1974 (trad. Georges Magnane, Ma vie d'homme, 1976). Les quatre romans sont réunis dans Zuckerman Bound (jeu de mots entre Zuckerman enchaîné et « Zuckerman relié »), trilogie et épilogue.
L'Écrivain des ombres, 1981 ((en) The Ghost Writer, 1979), trad. Henri Robillot
Réédité sous le titre L'Écrivain fantôme dans Zuckerman enchaîné en 1987
Zuckerman délivré, 1982 ((en) Zuckerman Unbound, 1981), trad. Henri Robillot
La Leçon d'anatomie, 1985 ((en) The Anatomy Lesson, 1983), trad. Jean-Pierre Carasso
L'Orgie de Prague, 1987 ((en) The Prague Orgy, 1985), trad. Henri Robillot et Jean-Pierre Carasso
Publié dans Zuckerman enchaîné en 1987
Suivi de :
La Contrevie, 1989 ((en) The Counterlife, 1986), trad. Michel Waldberg ; nouvelle traduction par Josée Kamoun en 2004
Pastorale américaine, 1999 ((en) American Pastoral, 1997), trad. Josée Kamoun
J'ai épousé un communiste, 2001 ((en) I Married a Communist, 1998), trad. Josée Kamoun
La Tache, 2002 ((en) The Human Stain, 2000), trad. Josée Kamoun
Du côté de Portnoy et autres essais, 1978 ((en) Reading Myself and Others, 1975), trad. Michel et Philippe Jaworski
Les Faits : Autobiographie d'un romancier, 1990 ((en) The Facts: a Novelist's Autobiography, 1988), trad. Michel Waldberg ; nouvelle traduction par Josée Kamoun, 2020
Patrimoine : Une histoire vraie, 1992 ((en) Patrimony: a True Story, 1991), trad. Mirèse Akar et Maurice Rambaud
Parlons travail, 2004 ((en) Shop Talk: a Writer and His Colleagues and Their Work, 2001), trad. Josée Kamoun
Pourquoi écrire ?, 2019 ((en) Why write ?, 2017), trad. Lazare Bitoun, Michel et Philippe Jaworski et Josée Kamoun
Ce volume contient : Du côté de Portnoy et autres essais - Parlons travail - Explications dont notamment la lettre ouverte à Wikipédia.
Anthologie
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Romans et nouvelles (1959-1977), trad. de l'anglais (États-Unis) par Georges Magnane, Henri Robillot et Céline Zins et révisé par Brigitte Félix, Aurélie Guillain, Paule Lévy et Ada Savin. Édition de Brigitte Félix, Aurélie Guillain, Paule Lévy et Ada Savin, préface de Philippe Jaworski, éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2017, 1280 p. Contient : Goodbye, Columbus, La Plainte de Portnoy (Portnoy et son complexe), Le Sein, Ma vie d'homme, Professeur de désir.
Romans et récits (1979-1991), trad. de l'anglais (États-Unis) par Mirèse Akar, Jean-Pierre Carasso, Josée Kamoun, Maurice Rambaud et Henri Robillot et révisé par Aurélie Guillain et Philippe Jaworski. Édition publiée sous la direction de Philippe Jaworski. Avec la collaboration de Brigitte Félix, Aurélie Guillain et Paule Lévy, éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2022, 1584 p. Contient : L'Écrivain fantôme - Zuckerman délivré - La Leçon d'anatomie - L'Orgie de Prague - La Contrevie - Les Faits. Autobiographie d'un romancier - Tromperie - Patrimoine. Une histoire vraie.
Notes et références
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↑ a et b(en) « Philip Roth, Towering Novelist Who Explored Lust, Jewish Life and America, Dies at 85 », sur The New York Times, (consulté le ).
↑ « Philip Roth, un géant de la littérature américaine, est mort à 85 ans », sur Europe 1 (consulté le ).
↑ a et b« 8 choses à savoir sur le célèbre écrivain Philip Roth », Le journal de Montréal, (lire en ligne)
↑ Florence Noiville, « « Les Faits » : quand Philip Roth se mettait à nu », sur le monde.fr, (consulté le )
↑ Josyane Savigneau, « Roth, le trombone et moi », Vanity Fair n°53, décembre 2017, pages 128-135.
↑ Michel Schneider, « Philip Roth : “Pour un écrivain, seul compte l'impact qu'il a de son vivant” », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
↑ Nelly Kaprièlian, « Philip Roth : "Némésis sera mon dernier livre" », Les Inrockuptibles, (lire en ligne).
↑ « Philip Roth : "Je ne veux plus être esclave des exigences de la littérature" » dans Le Monde du 14 février 2012.
↑ « L'écrivain américain Philip Roth est mort », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑ 15 livres dont Philip Roth disait qu'ils avaient marqué sa vie par Clément Solym dans le magazine en ligne ActuaLitté du 23 mai 2018.
↑ (en) Harold Bloom, « Dumbing down American readers », The Boston Globe, 24 septembre 2003.
↑ a et b(en) Elaine B. Safer, « The double, comic irony, and postmodernism in Philip Roth's 'Operation Shylock' », MELUS, vol. 21, 1996.
↑ (en) Charles McGrath, « Lost in Translation? A Swede’s Snub of U.S. Lit », The New York Times, 4 octobre 2008.
↑ « Philip Roth aurait dû recevoir le Nobel depuis longtemps », bibliobs.com, 22 octobre 2008.
↑ (en) « Roth and Library of America », AP, 22 mars 2004.
↑ (en) Présentation des neuf volumes sur loa.org.
↑ « La Pléiade - Catalogue - Bibliothèque de la Pléiade - Philip Roth, Romans et nouvelles », sur www.la-pleiade.fr (consulté le )
↑ « La Pléiade - Catalogue - Bibliothèque de la Pléiade - Philip Roth, Romans et récits (1979-1991) », sur www.la-pleiade.fr (consulté le )
↑ a et bAlice Zeniter, « Faut pas faire chier Wikipédia », Live Magazine,
↑ (en) « An open lettre to wikipedia », The New Yorker, (lire en ligne).
↑ Clément Solym, « "Wikipedia m'a tuer" par Philip Roth : histoire d'une incompréhension », Actualitté, .
↑ (en) Alison Flood, « Philip Roth's complaint to Wikipedia », The Guardian, (consulté le )
↑ Voir sur lexpress.fr.
↑ (en) Site eitb.com.
↑ (en) « Philip Roth receives 'Literary Service' award », sur guardian.co.uk, (consulté le ).
↑ (en) National Medal of Arts, sur www-news.uchicago.edu.
↑ Pierre Haski, « Philip Roth commandeur de la Légion d’honneur française », Le Nouvel Obs, 28 septembre 2013.
Annexes
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Sur les autres projets Wikimedia :
Philip Roth, sur Wikimedia Commons
Philip Roth, sur Wikiquote
Bibliographie
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Rémi Astruc, Le Renouveau du grotesque dans le roman du XXe siècle, Paris, Classiques-Garnier, 2010
Patrick Badonnel, Daniel Royot et Derek Parker Royal, Philip Roth, American Pastoral, Paris, Atlande, 2011 (ISBN 978-2350301693)
(en) Philip Roth, les ruses de la fiction, André Bleikasten, Paris, Belin, coll. « Voix américaines », 2001 lire un compte-rendu
(en) Alan Cooper, Philip Roth and the Jews, SUNY Series in Modern Jewish Literature and Culture, 1996 (ISBN 0-7914-2910-5)
Andrée Ferretti, « Et pourtant…, triomphe la littérature / Exit le fantôme de Philip Roth », Nuit blanche, magazine littéraire, n° 119, été 2010, p. 46-47 (Article).
(de) Till Kinzel, Die Tragödie und Komödie des amerikanischen Lebens. Eine Studie zu Zuckermans Amerika in Philip Roths Amerika-Trilogie, Heidelberg, Winter, (American Studies, 137), 2006 (ISBN 3-8253-5223-4)
(en) S. Milowitz, Philip Roth Considered: The Concentrationary Universe of the American Writer, 2000 (ISBN 0-8153-3957-7)
(en) Norman Podhoretz, « The Adventures of Philip Roth », Commentary, ; repris sous le titre « Philip Roth, Then and Now » dans The Norman Podhoretz Reader, 2004, p. 327-348
(en) Derek Parker Royal, Philip Roth: New Perspectives on an American Author, 2005 (ISBN 0-275-98363-3)
(en) Elaine B. Safer, Mocking the Age: The Later Novels of Philip Roth, SUNY Series in Modern Jewish Literature and Culture, 2006 (ISBN 0-7914-6709-0)
Steven Sampson, Corpus Rothi, Paris, Éditions Léo Scheer, coll. « Variations »
I. Une lecture de Philip Roth, 2011 (ISBN 978-2756103235)
II. Le Philip Roth tardif, de Pastorale américaine à Némésis, 2012
Josyane Savigneau, 2014, Gallimard, Avec Philippe Roth
(en) Sebastian Schmitt, Fifties Nostalgia in Selected Novels of Philip Roth, Trier, WVT (MOSAIC, 60), 2017 (ISBN 978-3-86821-740-7).
(en) George J. Searles éd., Conversations with Philip Roth, 1992 (ISBN 978-0-87805-558-6)
(en) Debra B. Shostak, Philip Roth-Countertexts, Counterlives, 2004 (ISBN 1-57003-542-3)
(de) Wiebke-Maria Wöltje, My finger on the pulse of the nation. Intellektuelle Protagonisten im Romanwerk Philip Roths, WVT (Mosaic, 26), Trèves, 2006 (ISBN 3-88476-827-1)
(en) Ross Posnock, « Philip Roth's Rude Truth: The Art of Immaturity », Princeton University Press, 2006 (ISBN 978-0-691-13843-5)
Entretien avec Philip Roth, Le Magazine littéraire (en ligne), n° 512,
Roth délivré : Un écrivain et son œuvre, Claudia Roth Pierpont (en), trad. Juliette Bourdin, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Hors série Littérature », 2016 (ISBN 978-2070145539)
Joseph Roth, collection Biographies, Éditions Gallimard, traduction Josée Kamoun, 2022.(en) Blake Bailey (en), Philip Roth: The Biography (en), W. W. Norton & Company, 2021.
Filmographie
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Philip Roth de Claude Vajda et Denis Bisson, n° 161 de la collection Un siècle d'écrivains (diffusé le )
Liens externes
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Ressources relatives à la littérature :
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NUKAT
Catalogne
Suède
Australie
WorldCat
« Philip Roth aurait eu 90 ans : a-t-on fait plus obscène que “Portnoy et son complexe” ? », Sans oser le demander, France Culture, 5 mai 2023.
(en) The Philip Roth Society
L'Histoire à deux têtes sur Opération Shylock (une confession) essai (source : Le Terrier)
« Philip Roth, grand corps malade », Le Figaro,
« Les doubles je de Philip Roth », Le Monde,
« Philip Roth à Paris au musée d'art et d'histoire du Judaïsme. Qu’est devenue l’amitié-complice Roth-Sollers ? », , sur pileface.com
v · m
Œuvres de Philip Roth
Cycle Nathan Zuckerman
L'Écrivain des ombres (1981)
Zuckerman délivré (1982)
La Leçon d'anatomie (1985)
L'Orgie de Prague (1987)
La Contrevie (1989)
Pastorale américaine (1999)
J'ai épousé un communiste (2001)
La Tache (2002)
Exit le fantôme (2009)
Cycle David Kepesh
Le Sein (1975)
Professeur de désir (1979)
La Bête qui meurt (2004)
Cycle Nemesis
Un homme (2007)
Indignation (2010)
Le Rabaissement (2011)
Némésis (2012)
Autres romans
Laisser courir (1966)
Portnoy et son complexe (1970)
Quand elle était gentille (1971)
Tricard Dixon et ses copains (1972)
Ma vie d'homme (1976)
Le Grand Roman américain (1980)
Tromperie (1994)
Opération Shylock : Une confession (1995)
Le Théâtre de Sabbath (1997)
Le Complot contre l'Amérique (2006)
Recueil de nouvelles
Goodbye, Columbus (1962)
Mémoires et essais
Du côté de Portnoy et autres essais (1978)
Les Faits : Autobiographie d'un romancier (1990)
Patrimoine : Une histoire vraie (1992)
Parlons travail (2004)
v · m
Lauréats du prix Pulitzer de la fiction
Années 1948-1950
James A. Michener (1948)
James Gould Cozzens (1949)
A. B. Guthrie (1950)
Conrad Richter (1951)
Herman Wouk (1952)
Ernest Hemingway (1953)
Non attribué (1954)
William Faulkner (1955)
MacKinlay Kantor (1956)
Non attribué (1957)
James Agee (1958)
Robert Lewis Taylor (1959)
Années 1960-1970
Allen Drury (1960)
Harper Lee (1961)
Edwin O'Connor (1962)
William Faulkner (1963)
Non attribué (1964)
Shirley Ann Grau (1965)
Katherine Anne Porter (1966)
Bernard Malamud (1967)
William Styron (1968)
N. Scott Momaday (1969)
Jean Stafford (1970)
Non attribué (1971)
Wallace Stegner (1972)
Eudora Welty (1973)
Non attribué (1974)
Michael Shaara (1975)
Saul Bellow (1976)
Non attribué (1977)
James Alan McPherson (1978)
John Cheever (1979)
Années 1980-1990
Norman Mailer (1980)
John Kennedy Toole (1981)
John Updike (1982)
Alice Walker (1983)
William J. Kennedy (1984)
Alison Lurie (1985)
Larry McMurtry (1986)
Peter Taylor (1987)
Toni Morrison (1988)
Anne Tyler (1989)
Oscar Hijuelos (1990)
John Updike (1991)
Jane Smiley (1992)
Robert Olen Butler (1993)
Annie Proulx (1994)
Carol Shields (1995)
Richard Ford (1996)
Steven Millhauser (1997)
Philip Roth (1998)
Michael Cunningham (1999)
Années 2000-2010
Jhumpa Lahiri (2000)
Michael Chabon (2001)
Richard Russo (2002)
Jeffrey Eugenides (2003)
Edward P. Jones (2004)
Marilynne Robinson (2005)
Geraldine Brooks (2006)
Cormac McCarthy (2007)
Junot Díaz (2008)
Elizabeth Strout (2009)
Paul Harding (2010)
Jennifer Egan (2011)
Non attribué (2012)
Adam Johnson (2013)
Donna Tartt (2014)
Anthony Doerr (2015)
Viet Thanh Nguyen (2016)
Colson Whitehead (2017)
Andrew Sean Greer (2018)
Richard Powers (2019)
Années 2020-2030
Colson Whitehead (2020)
Louise Erdrich (2021)
Joshua Cohen (2022)
Barbara Kingsolver et Hernan Diaz (en) (2023)
Jayne Anne Phillips (2024)
Prix Pulitzer
v · m
Lauréats du prix Princesse des Asturies de littérature
1981-2000
José Hierro (1981)
Miguel Delibes et Gonzalo Torrente Ballester (1982)
Juan Rulfo (1983)
Pablo García Baena (1984)
Ángel González (1985)
Mario Vargas Llosa et Rafael Lapesa (1986)
Camilo José Cela (1987)
José Ángel Valente et Carmen Martín Gaite (1988)
Ricardo Gullón (1989)
Arturo Uslar Pietri (1990)
Le peuple de Porto Rico (1991)
Francisco Nieva (1992)
Claudio Rodríguez (1993)
Carlos Fuentes (1994)
Carlos Bousoño (1995)
Francisco Umbral (1996)
Álvaro Mutis (1997)
Francisco Ayala (1998)
Günter Grass (1999)
Augusto Monterroso (2000)
2001-aujourd'hui
Doris Lessing (2001)
Arthur Miller (2002)
Fatima Mernissi et Susan Sontag (2003)
Claudio Magris (2004)
Nélida Piñón (2005)
Paul Auster (2006)
Amos Oz (2007)
Margaret Atwood (2008)
Ismaïl Kadaré (2009)
Amin Maalouf (2010)
Leonard Cohen (2011)
Philip Roth (2012)
Antonio Muñoz Molina (2013)
John Banville (2014)
Leonardo Padura (2015)
Richard Ford (2016)
Adam Zagajewski (2017)
Fred Vargas (2018)
Siri Hustvedt (2019)
Anne Carson (2020)
Emmanuel Carrère (2021)
Juan Mayorga (2022)
Haruki Murakami (2023)
Ana Blandiana (2024)
Lauréats :
Sports
v · m
Lauréats du National Book Award de la meilleure œuvre de fiction
Un homme et une femme de confession juive se rencontrent et, bien qu'attirés l'un par l'autre, découvrent que leurs mondes sont très différents.
Elle est la princesse juive américaine par excellence, très impliquée émotionnellement dans le monde de ses parents et dans le monde qu'ils ont créé pour elle ; il est beaucoup moins dépendant de sa famille.
Ils entament une liaison, qui fait ressortir davantage leurs différences.
Pas de sous-titres pour la version originale anglaise.
Londres - 1987. Philip est un écrivain américain célèbre exilé à Londres. Sa maîtresse vient régulièrement le retrouver dans son bureau, qui est le refuge des deux amants. Ils y font l’amour, se disputent, se retrouvent et parlent des heures durant ; des femmes qui jalonnent sa vie, de sexe, d’antisémitisme, de littérature, et de fidélité à soi-même...
En 1951, Marcus quitte son New Jersey natal pour aller étudier dans une université conservatrice de l'Ohio, où il fait face à la répression sexuelle et l'antisémitisme.