Paul Azaïs, né le dans le 10e arrondissement de Paris, mort le dans le 17e arrondissement[1], est un acteur français et cofondateur de l'association d'entraide destinée aux artistes La Roue tourne.
Biographie
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Fils de Joseph François Azaïs, employé, et de Jeanne Hélène Cézan, couturière, Paul François Robert Azaïs naît le 6 mai 1902 chez ses parents à Paris 10e 4 rue du Château-Landon[1].
Il commence sa carrière comme figurant au Châtelet, avant d'obtenir des petits rôles dans des opérettes et dans des spectacles de music-hall. Le 4 octobre 1924, il se marie à Clichy avec Alice Louise Château[2] dont il divorce le 23 novembre 1937. À l'arrivée du cinéma parlant, grâce à son expérience sur les planches, il est engagé pour tenir un petit rôle dans le premier film français parlant, Les Trois Masques.
Dès lors, il est adopté par le cinéma qui l'utilise dans plus de 135 films, dans l'emploi auquel son physique et sa gouaille semblent le destiner, celui du brave type toujours prêt à consoler, à faire rire, à donner un coup de main. Il n'a rien d’un séducteur mais il peut être un parfait chevalier servant, d'Annabella (Anne-Marie) ou d'Edwige Feuillère (Sans lendemain). Pendant les premières années de l'occupation, fort de sa popularité, il participe à quelques-uns des succès comiques de l'époque, aux côtés de Rellys (Narcisse) et de Fernandel (Ne le criez pas sur les toits, Adrien).
Le 26 août 1943, il demeure alors 17 avenue Mac-Mahon, il épouse Madeleine Marie Joseph Lucienne Agnès Delmas, à Paris 16e, dont il divorce le 10 février 1950[3]. Cette même année 1943, à la suite d'un accident de vélo qui lui vaut une fracture du crâne, il souffre de graves troubles de mémoire. Il finit néanmoins par reprendre le chemin des studios. Mais ses prestations se limitent désormais à des silhouettes.
Conscient de la précarité de ce métier auquel il a consacré toute sa vie, il fonde en mai 1957 La Roue tourne, une œuvre d'entraide pour les comédiens nécessiteux. Il s'y investit sans compter jusqu'à la fin de ses jours, le à Paris 17e. Il est inhumé au cimetière ancien d'Asnières-sur-Seine.
Filmographie
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1929 : Les Trois Masques d'André Hugon - le fils Vescotelli
1930 : Le Défenseur d'Alexandre Ryder
1930 : Paris la nuit d'Henri Diamant-Berger
1931 : Faubourg Montmartre de Raymond Bernard - un client de Dédé
1932 : Affaire classée, court métrage de Charles Vanel
1932 : Les Croix de bois de Raymond Bernard - le soldat Bourcke
1932 : Le Chien jaune de Jean Tarride - le marin
1932 : Fantômas de Paul Fejos - Giroud, le mécanicien de lady Beltham
1932 : Les Gaietés de l'escadron de Maurice Tourneur - Croquebol
1932 : L'Enfant du miracle de Maurice Diamant-Berger - Ratier
La petite histoire d'un café de Paris, de sa vie quotidienne, troublée un jour par le passage d'un inconnu que l'on découvre ensuite être un assassin, mais qui aura conquis une romanesque jeune fille.
Anne-Marie, jeune femme ingénieur dans un bureau d'études de l'aviation civile, rêve d'avoir des cours de pilotage. Six hommes, sensibles à son charme, vont lui permettre de réaliser son souhait.
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